De l'utilisation du mensonge électoraliste.

Voilà le maire-candidat pris en flagrant délit de mensonge électoraliste ! Remarquez qu'il est déjà prêt à tout pour sauver son fauteuil de premier magistrat, alors pourquoi pas un gros mensonge dans la presse pour compléter le tableau.

Dans "La voix du nord" du 20/12/2013, pour expliquer combien son action est belle et utile, et au chapitre de la sécurité, le maire-candidat nous explique que "compte tenu de l'augmentation de la délinquance, notamment depuis le début du mandat de François Hollande, (il a) décidé d'en déployer 62 sur l'ensemble de la ville". Il nous parle ici de ses fameuses caméras de vidéo-surveillance. Je ne m'étendrai pas sur le bien fondé de cet équipement, qui ne sert qu'a déplacer la délinquance d'un point à un autre et dont le Directeur Départemental de la Police Nationale avait indiqué en son temps lors d'une réunion publique au centre Eugène Duthoit, que son utilité était plus que discutable. Non, le plus intéressant est ailleurs.

Reprenons l'affirmation du maire-candidat : "l'augmentation de la délinquance, notamment depuis le début du mandat de François Hollande". On note au passage la tentative de nationalisation d'une question locale, leitmotiv de l'UMP pour masquer ses propres insuffisances et son manque de vision politique. Si l'on en croit donc le maire-candidat, la délinquance a augmenté partout depuis mai 2012, et en particulier à Lambersart puisque nous sommes en période de campagne électorale pour les municipales.

Reprenons également les déclarations du maire-candidat lors du dernier conseil municipal du 10/12/2013, qui annonçait urbi et orbi que les actes de délinquance de janvier à octobre 2013 ont diminué de 13.7% sur une année (passant de 1022 sur la même période en 2012 à 882 en 2013) et même diminué de 15% sur Canteleu (source Police Nationale)! Et ce sans l'intervention miraculeuse des caméras de vidéo-surveillance.

Alors de qui se moque-t-on ? Utiliser les peurs et l'insécurité pour gagner des voix est une recette éprouvée par l'UMP et qui a bien fonctionné lors de l’élection présidentielle de 2007, avec les mêmes manipulations de chiffres et de situations. Mais aujourd'hui, quelle crédibilité accorder à un candidat, fusse-t-il maire sortant, qui dit tout et son contraire dans le même mois et qui s'enfonce dans le populisme, lui le centriste/humaniste si souvent revendiqué ?!?!

Décidément, il est vraiment temps pour Lambersart de penser... autrement.



Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL


Retrouvons-nous sur @Lbtautrement ou par contact@lambersartautrement.fr

Mon intervention au conseil municipal du 10 décembre 2013.

"Monsieur le Maire,

Mesdames et Messieurs, Chers Collègues,

Vous venez de nous demander de voter pour le maintien ou non dans ses fonctions de votre 1er adjoint à qui vous avez récemment retiré sa délégation. Le syndrome des amis de 30 ans aura donc mis 18 années à venir jusqu’à nous, 2013 n’est pas 2008 et votre pouvoir de négociation n’est plus aussi efficace.

La déclaration de M. COUSIN dans la presse, puis par tract diffusé dans notre commune fait éclater au grand jour la dissension qui existe depuis pas mal de temps au sein de votre équipe. D'autres élus de votre majorité municipale se sont d’ailleurs déclarés solidaires de la position de celui qui a été votre bras droit.

Ce désaccord profond au sein de votre groupe démontre bien une faute de gouvernance de votre part. Vous avez sacrifié notre commune au profit de votre intérêt personnel, ce qui est bien dommage pour nos concitoyens lambersartois. Certes les ors de la République sont plus flatteurs au teint que les boiseries vertes de Lambersart, mais c’est ici que bat le cœur de la ville. Et le pouvoir que les suffrages des électeurs vous a confié se doit d’être exercé en personne, et non pas délégué à de sombres collaborateurs qui changent de sensibilité politique quand ils changent de collectivité.

Quelles que soient les raisons qui vous opposent, il est déplorable qu'à 100 jours des élections municipales vous présentiez une telle image à nos électeurs.

Vous avez "débauché deux maillons faibles" de votre opposition, et aujourd'hui, à en vouloir trop, vous venez d’en attraper une indigestion. D’« oppo-phage », comme le dit la Voix du Nord, vous avez muté en anthropophage. Belle performance !

Voilà où nous mène tout cela lorsqu'on cumule aussi de trop nombreux mandats que M. COUSIN a si bien énuméré. Et tout cela au détriment de la gestion de notre ville, y compris au sein du personnel municipal.

La politique, que vous avez menée depuis ces dernières années, a fait que notre commune et au top des communes dans la taxe d'habitation et qui, je le rappelle ici, est parmi la plus chère, avec celle de Marcq-en-Barœul au sein de notre département. Vous avez sacrifié une bonne partie des finances de notre ville par une communication trop onéreuse et inutile, sans parler de tous les frais annexes déjà cités par certains de nos collègues élus.

C'est là, la raison d'une dissension marquée et forte au sein de vos élus qui désapprouve votre comportement.

Aujourd’hui vos déchirements ne vont pas redorer le blason de ceux qui s’engagent en politique, et en particulier ceux qui le font par conviction et non pas par intérêt. Les lambersartois nous regardent et ils manifesteront, je n’en doute pas, leur désapprobation totale de ce qu’ils voient le dimanche 23 mars prochain.
Pour toutes ces raisons, nous voterons contre votre proposition."

46664

"De l'expérience d'un extraordinaire désastre humain qui a duré trop longtemps doit naître une société dont toute l'humanité sera fière... Jamais, jamais, plus jamais ce magnifique pays ne devra connaître l'oppression d'un homme par un autre."

"Nous forgeons une alliance qui nous fera bâtir une société dans laquelle tous les Sud-Africains, noirs et blancs, pourront marcher la tête haute, sans peur dans leur cœur, assurés de leur droit inaliénable à la dignité humaine - une Nation arc-en-ciel en paix avec elle-même et le monde."

Nelson Mandela - 10 mai 1994, discours d'investiture de Président


46664 n'est plus. Celui qui pendant 27 années n'a plus été qu'un numéro, payant son engagement auprès des siens, frères de couleurs en lutte contre un pouvoir raciste et colonialiste est mort hier soir. Il était la dernière grande figure de la lutte pour la paix encore vivante. Il était un modèle pour ceux qui se battent encore et toujours contre les idées sombres, qu'elles s'appellent apartheid ou autrement. Il n'était pas français mais illustrait parfaitement les valeurs fondamentales que chacun d'entre nous doit porter en lui et défendre coûte que coûte : Liberté, Égalité, Fraternité.

Le soleil d'une nation s'est éteint, une nouvelle étoile brille pour l'humanité.


Jérôme ROUSSEL

Revoila le Centre Social !

Vous avez déjà pu lire au fil de ce blog les pérégrinations du Centre Social Lino Ventura, entre tragédie grecque et comedia del arte. Tragédie pour le sort des salariés licenciés pour "outrage" ou la lente descente vers le néant des activités du centre vers son public et comédie quand on regarde la valse des directeurs (et ce n'est peut-être pas fini), les gesticulations des uns et des autres pour justifier la gouvernance hors du temps et le noyautage du Conseil d'Administration par les élus majoritaires.

Un feuilleton n'a de sel que par les rebondissements de son scenario, et bien aujourd'hui, c'est l'association CLCV (Consommation Logement et Cadre de Vie) qui vient rappeler au maire les déviations et les errances que connait la relocalisation du Centre Social dans le Pôle animation. Le Député maire, la Présidente de la CAF Nord, la (toujours) Présidente du Centre Social et l'ensemble du Conseil municipal a reçu en date du 26 novembre un courrier émanant de la CLCV de Lambersart-Saint André reprenant les textes encadrant l'activité de tout centre Social, citant le dossier du programme ANRU du Pacot Vandracq, les promesses faites... et non tenues (surface dédiée au centre, attribution de locaux).

Des interrogations légitimes que l'opposition municipale dans son ensemble avait déjà soulevé, sans avoir de réponses précises ou en se faisant renvoyer dans ses 22 mètres taxée d'incompétence ou de mauvaise foi.

Vivement le prochain conseil municipal où nous aurons sûrement toutes les bonnes réponses aux tout aussi bonnes questions posées par la CLCV (et nous).

Décidément, c'est le mois de la fronde au Pacot puisque les voix discordantes du concert de louanges qui nous a été vendu depuis 6 ans commencent à se faire entendre dans la presse et ailleurs. Mais rassurons-nous, la vérité est ailleurs, tout ceci n'est que méchanceté et vilenie.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

1 clic pour 2 kg.

Comme l'an dernier, vous avez la possibilité d'offrir 2kg de légumes aux Restos du coeur en cliquant sur le lien ci dessous :

http://www.planetevegetal.com/

A vos écrans pour un petit geste solidaire !


Bien cordialement.

Jérôme Roussel

Il l'a fait ! Et lui aussi.

Ça y est, le suspens n'est plus, Agatha Christie peut respirer, le loup est sorti du bois. Attendue depuis plusieurs semaines par la presse, susurrée par la Voix du Nord, la cinquième candidature centro-centriste pour les municipales 2014 à Lambersart est enfin publique ! Et ça valait le coup d'attendre puisque le félon n'est autre que le 1er Adjoint (enfin pour le moment puisque le voilà déjà privé de ses délégations) Yvon Cousin, monsieur proximité, monsieur crottes de chien dans les conseils de quartiers, le petit père du peuple lambersartois. Et dans la foulée, principe de précaution oblige, Marc-Philippe 1er a également allégé de leurs délégations deux autres membres de sa majorité, Frédéric Dehaeze et Bernard Coffyn. Tremblez amis d'hier et ennemis de demain, le boss vous avertit sans frais, le premier qui bouge aura la délégation tranchée !

Effectivement, celui qui aime tant faire faire des "prises de guerre" dans ses opposants (pas les meilleurs certes, mais la manœuvre a toujours fonctionné) se trouve aujourd'hui dans la position de l'arroseur arrosé. Et le moins qu'on puisse dire c'est que ce qu'il trouve particulièrement drôle, voire normal, quand il est à la baguette, à le don de l'énerver quand c'est lui qui est douché à l'eau froide. Il n'y avait qu'à voir ce matin, lors des commémorations du 11 novembre, les regards échangés entre le maire et son futur ex-1er adjoint pour comprendre que le coup a été rude et que, si on était un 1er avril, la blague pourrait avoir été drôle. Je me demande même ce soir si la farce est (déjà) terminée ou si de nouveaux épisodes sont à attendre. Imaginez un peu au fil des semaines de nouveaux noms d'élus majoritaires venir grossir les rangs de la contestation cousinesque ? Fiction ou anticipation ?

J'ai bien lu le document distribué ce week-end par Yvon Cousin, expliquant urbi et orbi sa décision "de ne plus soutenir" le maire. Difficile de ne pas être d'accord avec ce qui est écrit : dérive courtisane, adjoint aussi dématérialisé que sa délégation (mais payé au tarif syndical), culte de la personnalité, déification du "moi je" et analyse propre et nette de l'action du DGS (et non, le management par la peur n'a jamais été utile ou efficace) et de sa clique de copains valenciennois venus grossir les rangs des fayots inutiles. Un beau début de bilan qui devrait en faire réfléchir plus d'un en mars prochain. De là à faire tomber la statue du commandeur... ?

En relisant mon article du 16 octobre dernier, je me dis qu'avec mes talents de voyance jusque-là inutilisés, je pourrais ajouter une nouvelle corde à mon arc.

Afin de ne pas perturber le grand cirque centriste de Lambersart dont les représentations vont se prolonger encore quelques temps, je ne vous adresserai mon premier document de campagne que début décembre. Un document qui vous donnera quelques pistes sur le projet de ville que je vous proposerai pour le prochain mandat.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Renforcer les exécutifs locaux.

François Fillon appelle à faire des élections municipales de mars prochain un référendum pour sanctionner le Gouvernement. Drôle de conception du fonctionnement des institutions de la République de celui qui ambitionne de diriger la France après avoir été le collaborateur zélé de Nicolas Sarkozy pendant cinq ans.

De son côté, surenchère oblige, Jean François Copé mobilise ses réseaux pour faire des élections municipales la bérézina du parti socialiste et pousser François Hollande à la démission.

Les municipales deviendraient en quelque sorte une pré-primaire à droite sans programme.

L’état dans lequel ils ont laissé la France devrait les inciter à la discrétion. Il exige un minimum d’esprit de responsabilité. Les querelles d’égos ça suffit. La démolition médiatico-politique ça suffit. L’instrumentalisation éhontée des faits divers ça suffit.

Sans en appeler au leurre de l’unité nationale, il doit être clair pour les électeurs que le défoulement n’est plus de mise. La récré est finie. Il est urgent de laisser faire l’école buissonnière aux inconscients et aux extrêmes.

Il est d’une ardente obligation de stabiliser, voire de renforcer, les exécutifs locaux. François Hollande doit pouvoir continuer à s’appuyer sur la base solide que représentent les élus locaux pour mener à bien les réformes pour lesquelles il a été élu. Il doit aussi pouvoir adapter les moyens qu’offrent les institutions pour en assurer au mieux la réalisation. Le jugement de l’action du Président et de son gouvernement se fera en 2017.

A Lambersart, le Maire et toujours secrétaire général adjoint de l’UMP, soutient Copé… Au-delà de la gestion au quotidien, parfois politiquement neutre, voter aux élections municipales c’est aussi engager ses convictions. Voter Daubresse, c’est aussi soutenir Copé.

La politique ne doit pas perdurer à rester un jeu de rôle animé par les égos au détriment du respect que doit l’élu à l’électeur.



Jean CLIQUET

L'art du rase motte.

En août dernier, j'écrivais dans ma tribune pour le magazine municipal : "Et puis cette rentrée va également marquer le début de la course aux voies qui nous mènera aux élections municipales de mars 2014. Les échanges vont se faire plus durs, les attaques plus basses, les uns vont disparaître, de « nouvelles » têtes vont apparaitre."

Je ne croyais pas si bien dire. Ce mois d'octobre va même au delà de mes "espérances". Des attaques basses, des mots qui fleurent bon le populisme, pas de doute, le temps de la campagne est venu. Et à tout seigneur, tout honneur, c'est du Maire, ou plutôt à ses portes flingues/plumes que la première attaque est venue. "Liste croupion" pour qualifier celle menée par son leader auto proclamé Nicolas Bouche,centriste de raison, élu de contrainte et porte-voix de sa colistière en séance publique (oui vous savez, là où il y a du monde et des journalistes, parce que dans le silence médiatique des commissions municipales, on aurait bien du mal à l'apercevoir et encore plus à l'entendre proposer quoi que se soit).

Ce manque d'élégance et de finesse d'analyse a tout de suite été relevé par le piquant 1er adjoint (du moins à ce jour) sur son blog, ce qui nous vaut dans la foulée une belle tentative de rattrapage de ce "couac municipal" sur le blog de la majorité. Quand on fait appel au dictionnaire pour expliquer un mauvais mot ou quand on développe en cinq points un argumentaire pour se justifier, c'est que quelque chose ne va pas. Le fin du fin dans l'argumentaire (pitoyable) déroulé est je pense cette phrase : "(...) nous considérons comme un vrai dérapage lorsque Nicolas Bouche qualifie le bilan de Marc-Philippe Daubresse de "désastreux"." Waouh, effectivement quel "dérapage", quel affront, quelle infamie ! Il faut d'urgence rétablir les lois d'exceptions pour une telle attaque, qualifier le bilan d'un maire sortant de désastreux est la pire chose qui ai jamais été dite...

Si l'équipe du Maire de Lambersart perd déjà ses nerfs à la mi-octobre, il va pleuvoir des obus quand la campagne sera vraiment lancée ! Il faut dire que le paysage électoral de Lambersart doit commencer à donner des suées à l'équipe en place (malgré les tentatives de méthode Coué du 1er magistrat dans la presse). Pensez donc, déjà quatre listes centristes plus ou moins à droite de déclarées (mais combien iront jusqu'au bout ?) dans la course à l'Hôtel de Ville, et la Voix du Nord qui en remet une petite couche en nous faisant miroiter l'arrivée d'une cinquième liste conduite par un actuel élu majoritaire ! Même Agatha Christie n'a jamais pensé à une intrigue aussi forte dans ses romans.

Pour ma part, j'ai été investi à l'unanimité par les militants socialistes de Lambersart pour conduire leur liste en 2014. Comme il y a six, ans, cette liste rassemblera des socialistes, des membres de la société civile et des représentant des partis de gauche qui se retrouveront dans les idées que nous proposerons. Ouverte à ceux qui partagent l'idée que Lambersart peut être dirigée autrement, avec un projet centré sur les habitants, hors des ambitions nationales et opportunismes divers, cette liste rassemblera des hommes et des femmes sûrs de leurs convictions mais prêts à écouter celles des autres et à s'enrichir de nouveaux talents.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

La politique de la chaise vide.

Surprise, stupeur, incrédulité, interrogation, incompréhension. Voilà quelque uns des états par lesquels sont passés les conseillers municipaux hier soir lors de la séance publique du Conseil Municipal lorsque nos collègues du groupe Ambition pour Lambersart se sont levés pour quitter ladite séance. Certes les communications du Maire avaient été "un peu" longues (une heure entière), l'art de la synthèse n'étant pas le fort de notre édile, certes leur demande formulée cinq jours auparavant auprès du Maire et de son DGS était légitime, certes la réponse donnée pour l'absence... de réponse était plus que vaseuse (le DGS est trop occupé pour cette broutille), mais quand même, de là à quitter une séance publique, il y a un monde.

Mais qu'a donc provoqué l'ire de nos collègues centristes allez vous me dire ? Et bien la non communication de factures de restaurant (encore une !?!) d'un montant de 320€ pour huit personnes que l'on ne demandait d'accepter en note de frais. Certains élus et d'autres personnalités se sont rencontrés à Paris pour une remise de prix à Lambersart et notre maire, bonne âme qu'il est, a invité son monde dans "une brasserie en face de la gare du Nord" en attendant le train du soir. Demande faite dans les délais de la communication des pièces, pas de réponse des services communaux, suspicion montante et sortie des acteurs. Encore une fois, même s'il est difficilement compréhensible qu'en cinq jours, dans une collectivité qui compte près de 400 agents, personne n'ait eu le temps de faire un scan d'une facture et de l'envoyer par mail à deux conseillers municipaux, pratiquer la politique de la chaise vide pour si peu l'est tout autant. Et même un peu ridicule. Une pré-campagne électorale ne doit pas servir de prétexte à tout et n'importe quoi. De toute façon, ladite facture sera soumise, comme reste, à une contrôle de légalité par les "autorités compétentes".

Un petit coup de buzz à bon prix, pourquoi pas. Mais il y avait des sujets importants dans l'ordre du jour de ce conseil (comme l’extension de la vidéo surveillance) pour lesquels j'aurais bien aimé entendre la voix des centristes lambersartois. A ce compte là, les prochains rendez-vous en séance publique vont valoir le coup d’œil à mesure que les élections municipales vont se rapprocher.

Je vous souhaite de bonnes vacances à tous.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Ca tourne !

La semaine dernière, un membre du Conseil Municipal s’est fait agressé sur un terrain de football lors d’un match amateur, dernier avatar de la violence urbaine et sociale qui règne dans nos villes.

A chaque réunion de quartier, cette même violence, le sentiment d’insécurité revient dans les débats. Et pourtant notre ville a déjà beaucoup dépensé en vidéo protection (instrument magique de la dissuasion policière) essentiellement à la Cité Familiale, pour quels résultats si on se réfère aux chiffres annoncés en assemblée de quartier le 13 juin. Et comme si ça ne suffisait pas, c’est encore 375 000 € (près de 2.5 points de fiscalité) qui vont être réinvestit dans ce dispositif.

Même la Direction Régionale de la Police Nationale ne classe pas la vidéo protection comme moyen de lutte contre la délinquance mais comme un appoint à celle-ci. Un appoint qui frôlera à terme le million d’euros à Lambersart. De quoi parer au court terme mais sans traiter le problème de fond, mais ça, c’est une autre histoire qui va au-delà de mars 2014.

Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Du grand art !

Festival de Cannes oblige, le cinéma s’invite dans la vie de notre commune et même au-delà, juste à côté. Après nous avoir donné du « je t’aime moi non plus » pendant tant d’années, les maires de Lambersart et de Saint André vous présentent ces jours-ci leur remake du «bal des faux culs », à moins qu’ils ne nous préparent un petit « les Charlots en campagne ». Des dialogues savoureux à base de cicatrices douloureuses et autres déchirements sur fond de violons hypocrites.

La valse des étiquettes existe autant dans les rayons de la grande distribution que dans les valeurs politiques de nos édiles. Alors que l’un passait allégrement du CDS à l’UDF puis à l’UMP en fonction des opportunités de carrière, le second, dans le sillage de son mentor retrouvé nous joue la partition UDF, MoDem et UDI. Et voilà donc notre paysage politique local rebattu.

Si d’aucun en doutait, nous sommes donc bel et bien entrés dans la campagne des municipales 2014. Et ceux qui avaient des ambitions (sic) à droite au centre en seront pour leurs frais. Des valeurs on vous dit, des valeurs.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

A quoi servent-ils ?

38 000 €. C’est la somme qui, lors du dernier Conseil d’Administration du Centre Communal d'Action Sociale a posé question. 38 000 € qui nous avaient été présentés en Commission des Finances communale comme le remboursement de tickets de restauration scolaire du CCAS vers la ville. 38 000 € qui nous aurions dû facilement retrouver lors de l’examen du budget primitif du CCAS. 38 000 € dont nous n’avions pas trace explicite et dont personne parmi les présents lors de ce CA ne pouvait nous expliquer l’affectation.

Et pourtant, malgré l’importance de la somme, et sans attendre une explication de la part du service concerné, les administrateurs du CCAS, à mon exception, ont voté sans broncher ou sourciller le budget primitif. Il suffisait pourtant d’attendre trente minutes pour avoir l’explication de l’affectation comptable de ces 38 000 €, puisque finalement nous l’avons eu. A se demander à quoi servent les administrateurs, dont certains sont élus de la commune, si ce n’est qu’à voter mécaniquement des délibérations ?

En ces temps où nous devons retrouver la confiance de nos concitoyens et électeurs, les attitudes responsables doivent être la règle et non l’exception.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Lambersart au top.

Une fois de plus, notre commune de Lambersart est au top de la fiscalité locale de villes du département du Nord (voir le "Spécial immobilier" de la Voix du Nord du lundi 11 mars 2013).

Alors que les élus de la majorité municipale, le député-maire en tête, se vantent d'une baisse des bases d'imposition, Lambersart est la ville qui ponctionne le plus ses concitoyens sur leur pouvoir d'achat.

Mis à part la ville de Marcq-en-Baroeul (dont le maire est UMP), toutes les communes de Lille-Métropole ont vu baisser leur impôts locaux.
Mais comment font les élus de ces communes?

Verra-t-on un jour nos impôts locaux lambersartois (taxe d'habitation) diminuer de 10% comme chez nos voisins? J'en doute sincèrement.
"Le meilleur de tous les impôts est le plus petit" disait un humoriste.


Bien à vous.

Alain CASTRIQUE

Mon article dans le prochain magazine municipal.

Ça y est, la campagne commerciale 2013 (vous savez, celle juste avant 2014) est lancée.

Avec au premier rang des annonces, la baisse des impôts locaux « généreusement » accordée par la majorité municipale. Et oui, pour la deuxième année consécutive, et à l’approche des élections municipale, la taxe d’habitation des foyers lambersartois, une des plus haute de France, va de nouveau connaître une baisse… aussitôt compensée par la hausse des bases.

Bref et comme l’an dernier, un effet d’annonce pour rien, nous impôts locaux ne seront pas moins douloureux l’an prochain. Et notre Maire, toujours si curieux de regarder les faits et gestes de ses voisins (pourvu qu’ils ne pensent pas comme lui), aurait mieux en ce début 2013 de lorgner vers son vrai/faux/vrai ami andrésien qui a annoncé lors de ses vœux une baisse de 10% sur trois ans de la pression fiscale communale. 2% en deux ans à Lambersart, arrachés a grands concours d’efforts en tout genre et de soit disant plans d’actions de nos (très) chers DGS et DGA contre 10% en trois ans de l’autre côté du Pont Royal.

A ce compte là, le lait sur le feu ne risque pas de déborder.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

De la symbolique communicante.

Fin 2012, la majorité municipale avait surpris son monde en nous concoctant une nouvelle charte graphique pour a ville : nouvelle signalétique, nouvelles couleurs et surtout nouveau logo. Fabrication maison mais validation externe des messages objectifs et subjectifs pour un coût de 20 000 €, ça valait vraiment le coup de dépenser autant en conseil pour économiser sur la création... Et pour quel résultat !

Chacun pourra trouver dans ce nouveau logo toutes les allégories possibles (pour l'arbre, revenez dans 5 ans) mais celle qui m'amuse le plus c'est sa ressemblance troublante avec le personnage principal d'un jeu que tous les enfants connaissent : Angry birds. La bouille ronde, les plumettes sur la tête et le bec pointu, tout y est. Bel hommage au 21ème siècle ludique.

Et début 2013, cartes de vœux, calendrier et autres opérations célébrant la nouvelle année s'ornent d'une composition photographique regroupant des lieux et constructions censés illustrer le travail du Maire depuis 2008 et le renouveau de la ville (à bon, elle dormait depuis combien de temps, 20 ans ?). Petit monticule hétéroclite s’élançant vers le ciel.

A la vue de ce symbole 2013 de notre ville, quelque chose me disait qu'il y avait là un petit air de déjà vu. Allez, prenez en main le calendrier 2013 que vous venez de recevoir, ça ne vous dit toujours rien ? Bon, je vous aide :

Voilà vous y êtes, la "grande" tour de Babel, par Brueghel l'Ancien, peinte en 1563. Quand on connait la légende de la tour de Babel (même si le maire de Lambersart a plutôt tendance lui à vouloir que tout le monde parle et pense comme lui) et surtout sa fin (l'effondrement de la tour), on peut se demander pourquoi et comment les élus communicants ont choisi la photo illustrant ce qu'est Lambersart en 2013. A moins qu'inconsciemment, ils nous annoncent la chute prochaine de la maison Daubresse. L'avenir nous le dira.

En attendant, je vous souhaite à toutes et à tous une belle année 2013.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

"Il" a choisi son camp.

Je ne polémiquerai pas sur ce qui s’est passé au sein de l'UMP, tout a été dit et sera dit par l'intermédiaire des médias.

Je pense simplement au militant de base (comme je le suis au sein du Parti Socialiste) écœuré par le comportement de ses dirigeants de l’UMP.

M. Daubresse a choisi son camp en apportant son soutien indéfectible à M. Copé, vous savez, celui qui nous a fait de si beaux discours sur "le petit pain au chocolat volé par un Arabe", faisant donc clairement des appels au Front National et à son électorat.

Il est bien clair pour nous, Lambersartoises et Lambersartois, que cette petite anecdote, parmi tant d’autres d’ailleurs, marque bien le positionnement du maire de Lambersart, à droite de la droite.

Quand on se dit "humaniste", ou tout au moins quand on le prétend, comment une telle prise de position peut-elle être acceptable ? Peur de perdre quoi ? Les élections ? Son élection ? Un homme de droite, Michel NOIR, que je respecte pour son éthique personnelle, a dit un jour qu’il "valait mieux perdre les élections que de perdre son âme !".

L’électorat l'UMP et Front National ont communié au fond des urnes autour des mêmes thèmes sécuritaires et xénophobes ; en quelques années la politique menée par Sarkozy à déplacé le centre de gravité de la droite vers la droite, aidée en cela par le maurrassien Patrick Buisson, éminence brune de Sarkozy, et selon un journaliste, (M. Dély) : «allant jusqu'à piocher dans le programme frontiste entre les deux tours de la présidentielle ».

Et M. Copé veut continuer ce rapprochement avec le Front National entrepris par M. Sarkozy.

Et qui soutien M. Copé ? Devinez !!!

Sarkozy = Copé = Daubresse = droite ultra-libérale. CQFD

Après avoir perdu les dernières élections législatives, l’ancien patron de l'Élysée a mis quelques millions d'euros à la disposition de certains députés de droite, dont "l’ex-ministre" M.P Daubresse, qui s’est, lui aussi, auto-pistonné, en empochant 300 000 € pour Lambersart (cf. article du Canard Enchaîné du mercredi 21/11/2012). Et cet hebdomadaire satirique de continuer dans un autre article du 28/11/2012, je cite : « le copéiste, MP. Daubresse, avait fait des étincelles en balançant sur BFM TV, soi-disant en ukrainien, disait-il, un proverbe, ainsi traduit : "Quand le blé est mûr il est temps de le récolter, c'est ce que nous avons fait". En fait en russe cela veut dire : "Travaille ma faux, tant qu'il y a de la rosée. La rosée s'en va, et je rentre à la maison" ; et le journaliste de conclure "mais Daubresse ne sait plus où il habite."

On peut interpréter cela comme : avoir une fois le pied droit à droite et une fois le pied gauche au centre ; mais il faut bien savoir et comprendre qu'il est bien un homme de droite, et d'une droite dure, antisociale, qui a favorisé en permanence par tous les artifices, une minorité de "riches" pendant ces dix dernières années. Pourra-t-on faire confiance encore longtemps à celui qui est maire de notre commune?
En ces temps difficiles, en ces temps de crise, si le gouvernement de gauche peine à résoudre notre situation nationale, c’est qu’après tant d’années d'une gestion ultralibérale et catastrophique, il faudra du temps pour nous en relever.
Alors, se dire "humaniste" aujourd’hui après avoir cautionné une telle politique, il y a vraiment de quoi s’interroger sur ce qui nous attend dans notre commune.


Alain CASTRIQUE

PS : Était-il vraiment nécessaire en cette période difficile, de dépenser (gaspiller ?) l’argent des contribuables lambersartois pour créer un nouveau logo avant les élections municipales?