2012, J-2.

Dimanche à 0h00, l'année 2011 aura vécu et 2012 s'offrira à nous. Nous allons sortir d'une année qui ne restera pas dans les esprits comme une année des plus positive. la crise dont on croyait atteindre le bout du tunnel s'invite à nouveau dans notre vie quotidienne et les efforts fait par les États (et donc les citoyens) ne trouvent pas grâce aux yeux des agences de notation et du marché. Pour autant, personne ne doit s'avouer vaincu et nous devons, collectivement, continuer d'avancer pour que le ciel bleu réapparaisse enfin au dessus de nos têtes.

Au delà de ce vœux pour tous, l'année 2012 va également être une année riche sur le plan politique national. Élection Présidentielle les 22 avril et 6 mai, Législatives les 10 et 17 juin. En tant que militant et élu socialiste, je ne peux que vouloir la victoire de la gauche, tant l'état pitoyable de la France après 10 ans de gouvernance à droite et 5 ans d'une présidence Sarkozy dont l'inefficacité et l'impuissance devant les problèmes de la France et des Français se voit chaque jour. Alors même si le "désir de gauche" s'exprime jour après jour dans les sondages, il ne faut croire que tout est acquis et que la victoire de François Hollande sera naturelle. Non, le PS et ses alliés doivent être à l'écoute des Français, du monde et proposer les meilleures solutions pour une nouvelle gouvernance. Éducation, Justice et Santé doivent être nos points d'ancrage pour gagner 2012 et garantir l'avenir de nos enfants et de notre société.

Alors, les enjeux étant encore plus importants en cette année qui s'annonce, il est un message qui doit répété plus fort que d'habitude à ceux qui ne l'on pas encore fait : inscrivez-vous sur les listes électorales ! Il ne reste plus à ceux qui ne l'on pas encore fait que 48 petites heures. Après, il sera trop tard et les étourdis ne pourront qu'être spectateurs de leur avenir.

Je vous souhaitent de bonnes fêtes de fin d'année et vous adresse mes meilleurs vœux pour 2012. Que cette nouvelle année vous apporte tout ce que vous pouvez souhaiter.

« L'avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l'avenir, on le fait. » (Georges Bernanos)


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Rigueurs et rigueur.

Les rigueurs de l’hiver n’ont pas encore frappées à nos portes que déjà celle du gouvernement s’installe sur le pays. Hausse de la TVA, augmentation des impôts sur le revenu pour les classes moyennes (jusque +30%), diminution des prestations sociales pour les plus démunis et, au milieu de ces tours de vis répétés, une oasis de sérénité… pour les plus riches. Grace à l’UMP, les plus fortunés des français ne verront pas leur patrimoine fondre. Non, la solidarité et la répartition s’arrête là où l’ISF commence.

Et oui bonne gens, le Président de la République et les Ministres qui se sont succédés à ses côtés ont dû s’assoupir durant les quatre dernières années pour se réveiller brutalement depuis quelques semaines. Mince, la crise n’est pas morte et les divers plans de relance ou d’austérité allégrement lancés au grès de l’actualité n’ont eu aucun effet. Croissance nulle prévue en cette fin d’année, chômage galopant et défaillances d’entreprises toujours en progression, voilà le triste tableau sarkozyste version 2011. Victor Hugo disait qu’en ouvrant une école, on fermait une prison. Malheureusement, les moyens alloués à l’Education ne cessent de se racornir alors qu’assurer un service public de l’éducation fort, c’est aussi garantir l’avenir de notre société toute entière. Et pendant ce temps-là, le dernier G20 organisé par la France et son gouvernement nous a coûté la bagatelle de 59 000 000 €. Et 37 000 € pour une seule nuit d’hôtel de Nicolas Sarkozy !

Dans notre ville, l’année qui arrive ne s’annonce pas plus réjouissante, le tour de vis budgétaire continue, alors que les besoins sociaux et éducatifs ne cessent d’être prégnants. L’argent fuit-il les caisses de la commune ? Peut-être si l’on constate que le projet du 7ème quartier a connu au conseil municipal de rentrée, un enterrement de première classe. Car le faire passer de 450 à 250 logements, c’est sortir du cahier des charges communautaire et le ranger au rayon des souvenirs. Alors ne nous voilons pas la face, puisque manque d’argent il y a, recettes il va falloir trouver (mais comment faire puisque notre pression fiscale communale est déjà au plafond) ou bien dépenses il va falloir réduire. Mais là, gageons que ce sont les services à la population qui vont en pâtir et non pas les prés carrés de certains. Dans l’exercice de construction budgétaire qui se met en place à l’hôtel de ville, l’opposition aura à cœur de surveiller les indicateurs de gestion et la juste utilisation de l’argent du contribuable.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Boum, quand la rancoeur fait boum !

Malraux nous avait prévenu, "le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas". A la vue des événements de la semaine, on peut malheureusement penser que notre siècle n'est pas.

Grande et triste première depuis des années plus que sombres, la liberté de la presse et la liberté d'expression ont été gravement entravées et punies par la bêtise et l'aveuglement de certains. On peut aimer ou détester Charlie hebdo, ses prises de positions, ses orientations politiques, son anti-religionisme viscéral, mais de là à incendier ses locaux lorsque ses journalisme dénoncent la montée de l'islamisme en éditant un numéro spécial, il y a la ligne de l'inacceptable que d'aucun ont franchi.

Alors que la semaine dernière, les extrémistes chrétiens tentaient d'interdire la représentation d'une pièce de théâtre "blasphématoire", leurs "collègues" islamistes ont donc décidé de reprendre le flambeau de l'intolérance en s'attaquant à Charlie hebdo. Avec quel résultat ? Renforcer la popularité et la solidarité autour de l'hebdomadaire et surtout trahir l'Islam et les musulmans de France en stigmatisant une fois de plus cette communauté dont l'immense majorité pratique sa foi dans la respect de l'autre.

Bravo messieurs, belle preuve d’incompréhension et d'attitude abjecte. Décidément, ces actes doivent nous encourager, collectivement, à rejeter tous les extrémismes, religieux ou politiques. Malraux, relève-toi, ils sont devenus fous !


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Clap de fin pour les primaires.

Ça y est, c'est terminé, au terme d'un processus novateur où la démocratie à la française a retrouvé tout son lustre, les PS et ses alliés ont désigné leur candidat à la Présidentielle de 2012. François HOLLANDE représentera donc la gauche pour relever la France de 5 années de Sarkozysme inefficace.

Ces primaires ont connu un véritable succès auprès des électeurs de gauche, en France mais surtout dans notre commune. Hier, se sont 1627 électeurs qui sont venus voter pour le candidat du (nécessaire) changement, soit une progression de 9.5% par rapport au premier tour. Martine AUBRY a recueilli 73.3% des suffrages, François HOLLANDE 26.7%. Merci Martine, bravo François, dans 6 mois, se sera "aux urnes citoyens".

Je veux aujourd'hui remercier ceux qui se sont déplacés les 9 et 16 octobre, ainsi que les militants socialistes de la section PS de Lambersart qui, par leur mobilisation, leur engagement et leur efficacité ont contribué largement au succès des primaires.

Il nous faut maintenant capitaliser ce succès qui vient après d'autres et préparer l'avenir de Lambersart qui se dessine, année après année.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Les résultats du premier tour des primaires citoyennes.

Ce dimanche 9 octobre, les primaires citoyennes se sont déroulées à Lambersart comme partout en France. Malgré les bassesses de l'UMP local et de son chef de file, les résultats du jour sont un véritable succès.

Dans nos bureaux de la salle de la Cité Familiale, ce sont 1488 votants qui sont venus, de la gauche de la gauche au centre, exprimer leur choix pour désigner le candidat qui battra Nicolas Sarkozy l'an prochain.

Sur les deux bureaux (!) lambersartois, les résultats s'établissent comme suit :
- A. Montebourg : 12.59%
- M. Aubry : 58.18%
- JM. Baylet : 0.20%
- M. Valls : 6.33%
- F. Hollande : 20.13%
- S. Royal : 2.56%

Nous vous attendons encore plus nombre dimanche prochain, 16 octobre, pour le deuxième tour des ces primaires !

Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

C'est la rentrée !

Septembre, c’est la rentrée. En premier pour les enfants qui découvrent ou redécouvrent la joie du retour à l’école, au collège ou au lycée. Une rentrée « techniquement » réussie comme a pu se réjouir le Ministre de l’Education Nationale. Pas sûr qu’elle soit aussi appréciée de ceux qui font l’école au jour le jour. Sur notre commune également puisque deux classes ont été fermées, la faute à la « règle à calcul » comme se plait à dire notre Maire. Il n’empêche, ces fermetures de classes existent et ont entrainé des départs d’élèves, les parents ayant peur des classes surchargées. Si je résume donc, on ferme des classes parce qu’il n’y aurait pas assez d’élèves dans nos écoles (publiques bien entendu) et par peur les parents envoient leurs enfants dans d’autres établissements (privés en général). Résultats, encore moins d’élèves dans les écoles déjà touchées. Cherchez l’erreur et surtout, quid de la prochaine rentrée ?

Septembre, c’est aussi la rentrée des parents « au boulot », dans un contexte économique et financier qui ne s’est pas amélioré, loin de là. La sortie de crise pourtant annoncée n’est pas au rendez-vous et les mois qui arrivent promettent d’être agités, tant au niveau international que national. Mais gardons espoir, une fois au plus bas, on ne peut que remonter. Travaillons, prenons de la peine puisque le travail est un trésor.

Et puis ce mois de septembre 2011 marque le début d’une rentrée politique hors norme. Le 25 septembre prochain, nous, vos élus, grands électeurs, nous voterons pour renouveler la moitié du Sénat, avec un résultat attendu comme jamais par tous les partis de France. Ce vote est le premier étage d’une fusée qui nous amènera, tous, à désigner le chef de l’Etat en mai 2012, puis dans la foulée, les députés. Mais entre-temps, le parti que je représente va proposer les 9 et 16 octobre à ceux qui le souhaite, de s’exprimer afin de désigner celui ou celle qui défendra les couleurs du PS et de ses alliés à l’élection présidentielle. Pour la ville de Lambersart, les primaires auront le de 9h à 19h dans la Salle de la Cité Familiale, rue Jean Levasseur, où deux bureaux accueilleront les votants. Pour venir vous exprimer, deux conditions « techniques » : être inscrit sur les listes électorales de Lambersart et avoir 1€ en poche. Une autre condition, éthique celle-ci, adhérer aux valeurs de la gauche. Et surtout, pas de fichage des votants comme d’aucun, surement mal informés, ont pu le clamer. A titre personnel, je me suis engagé aux côtés de Martine AUBRY dans cette primaire, mais quel que soit votre choix, tous les militants socialistes lambersartois vous attendent nombreux pour ce nouvel exercice démocratique qui vous est proposé.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Centre social Lino Ventura, que s'y passe-t-il vraiment ?

Comme vous avez pu le lire dans l'article ci-dessous, le centre social Lino Ventura est secoué depuis quelques semaines par une crise interne qui trouve plusieurs causes. Mauvaises conditions de travail, management et gouvernance défaillante, souffrance psychologique et interrogation sur les finances de l'association.

Beaucoup de choses ont été dites, la version des uns contredit celle des autres, avec bien entendu un seul point de vue relayé :l'officiel, celui du Maire et ses représentants. Devant cet afflux d'informations, il convient de faire le tri, d'aller chercher des données factuelles, des écrits, afin de faire éclater la vérité.

Avec l'aide d'autres personnes interpellées par cette situation, je suis donc en train de constituer un dossier qui devrait nous permettre de voir plus clair dans la situation de notre centre social. Rendez-vous donc à la rentrée.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Mes interventions au conseil municipal du 17 juin.

Les deux premières concernent le quartier des Muchaux et l'aide accordée aux écoles Victor Hugo et Pasteur, la dernière est une question posée au nom de tous les groupes d'opposition sur la situation au Centre Social Lino Ventura.

1. "Monsieur le Maire,

Par cette délibération nous constatons que, pour une fois, vous avez écouté les lambersartois riverains du futur 7ème quartier et qui semblaient être opposé à la création de celui-ci. Les habitants de Canteleu et du Canon d’Or n’ont pas eu cette chance. Pourtant, à la lecture de vos nouvelles propositions, nous nous demandons si cette délibération a vraiment une utilité. En effet, l’ex 7ème quartier et désormais quartier des Muchaux ne présente pas, et de loin, dans sa nouvelle configuration la densité de logement minimum demandée par LMCU (11 logements/ha vs 35). Les services de LMCU ne pourront que retoquer votre copie.

Alors, pourquoi nous faire aujourd’hui voter une délibération qui n’aura probablement aucun effet. Autant enterrer dès maintenant ce projet, à moins que d’ici un an, vous ne reveniez devant nous pour nous présenter une nouvelle nouvelle mouture du 7ème quartier des Muchaux ? Monsieur le Maire, quel est vraiment le futur de ce projet et est-il toujours opportun dans l’état du cahier des charges communautaire, de délibérer ?"

2. "Monsieur le Maire,

L’aide exceptionnelle que vous nous proposez d’accorder aux écoles Victor Hugo et Pasteur a au moins un mérite, c’est d’exister. Toutefois, ces 1500 € sont surement très loin des attentes des parents d’élèves, en particulier de ceux de Victor Hugo qui espéraient beaucoup de vos annonces. Et puis, encore une fois, c’est une collectivité locale qui va devoir payer pour une décision de l’Etat.

Deux classes en moins à Lambersart mais des écoles qui ne savent plus quoi faire des élèves qui veulent s’inscrire. Aujourd’hui à l’école Lafontaine, ce sont douze enfants qui ne pourront pas être accueillis faute de place, dont un qui habite à quelques mètres de l’école. Ces douze écoliers vont devoir être dispersés sur d’autres écoles de la commune.
Alors que certains directeurs d’écoles sont déjà capables en cette fin d’année scolaire de faire des prévisions d’effectifs en septembre 2012, il serait peut-être bon que la carte scolaire lambersartoise soit travaillée en amont afin d’éviter les mauvaises surprises. Monsieur le Maire, je vous propose d’organiser en début d’année une réunion spécifique « carte scolaire » regroupant les directeurs, l’inspection académique et le service des affaires scolaires pour tenter d’anticiper les besoins à venir."

3. "Monsieur le Maire,

Le Centre Social Lino Ventura est un maillon essentiel de l’action sociale dans notre commune et un lieu d’échange dans le quartier du Pacot-Vandracq. Depuis quelques semaines, le Centre Social est secoué par une crise à multiples dimensions : départ du directeur, souffrance au travail du personnel et problèmes de sécurité à la crèche.

Le désormais ex-directeur du centre social a rédigé le 30 mai 2011 un communiqué de presse qui pose de nombreuses questions. Il écrit, je le cite, « dans le cadre de mes fonctions, j’ai constaté des irrégularités et des illégalités. J’en ai informé le CA tout en préconisant des solutions afin d’y remédier sans mettre en péril financièrement la structure. Le CA n’a rien voulu entendre et je sais que certains d’entre eux n’ont pas d’autres choix que de se fondre dans la masse décisionnelle. »

Les mots sont forts : irrégularités, illégalités. Face à ces mots, nous ne pouvons que nous interroger et vous interroger. La ville, propriétaire des locaux, subventionne de façon importante le Centre Social. Elle est par ailleurs représentée au sein du Conseil d’Administration, dans lequel vous avez affirmé avoir « entière confiance » (Voix du Nord du 01/06/2011). Son implication est telle que si « irrégularités ou illégalités » il y a, elles n’ont normalement pas pu vous échapper. Que concerne ces irrégularités, ces illégalités ?

Nous savons depuis ces événements que des problèmes ont été relevés dans la construction de l’extension de la crèche (renforcés par la visite de l’inspection du travail le 27 mai). Au passage nous trouvons curieux que ces problèmes n’aient pas été abordés lors de la pseudo réunion ANRU du mois d’avril, puisqu’ils empêchent jusqu’à aujourd’hui l’ouverture au public de cette extension.

Au-delà de ces problèmes de construction, nous espérons que derrière les mots d’irrégularités et d’illégalités ne s’en cachent pas d’autres dans la gestion comptable et financière du Centre Social. Monsieur le Maire, comment s’assurer que l’argent public donné à cette association a été régulièrement utilisé ?


De plus, il est incontestable que les salariés du Centre Social, à côté de la situation personnelle de leur Directeur dont ils appréciaient le travail et la personnalité, ressentent une véritable souffrance au travail. Leur expression auprès de l’inspection du travail comme les 415 jours d’arrêt maladie pour 220 jours travaillés l’année dernière en sont la manifestation. L’absence de dialogue social avec le bureau de l’association, le sentiment de harcèlement moral qu’ils ont pu exprimer auprès de l’inspection du travail et leur peur du lendemain sont autant de signes forts de la nécessité de changement dans la gouvernance du Centre Social. Nous espérons que celui-ci interviendra le plus rapidement possible.

Monsieur le Maire, tout ceci pose clairement la problématique de l’avenir du Centre Social et du service qu’il rend quotidiennement à la population lambersartoise. Je ne doute pas que nous saurons collectivement trouver les solutions pour garantir cet avenir."


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Code de la route, diapo 1, 1ère série.

Sur cette photo, la voiture noire :

a. A le droit d'être garée là.
b. N'a pas le droit d'être garée là.
c. Elle ne gêne pas, c'est le week-end.
d. Une voiture noire, quelle voiture noire ?!?

La girouette, le retour.

Il y a quelque semaines, Laurent Wauquiez, Ministre des Affaires Européennes, sortait de son chapeau l'idée "brillante" de vouloir faire travailler quelques heures les allocataires du RSA. Bronca à gauche, moue dubitative à droite, reprise en main du 1er Ministre et intervention musclée du Maire de Lambersart renvoyant le Ministre à ses dossiers, à la connaissance des chiffres et des textes. Et pan sur les doigts du méchant ignare !

Heureusement, le temps passe, le vent tourne et la girouette suit. Car aujourd'hui, c'est Jean-François Copé, patron de l'UMP, qui reprend l'idée du sieur Wauquiez. Ainsi donc la grosse bêtise d'hier devient la grande idée du moment. Et devinez qui était ce midi en train d'expliquer par téléphone sur une grande radio nationale que, peut-être parce que c'est le patron qui en parle que c'est bien, cette idée est finalement bonne ? Le "numéro 2" de l'UMP et ci-devant Maire de Lambersart !!!

On peut donc bien penser que la girouette est de retour et toujours fort à propos. Mais quand même, ce gouvernement, sa majorité et ses grands élus vont-ils continuer longtemps de prendre les français pour des imbéciles ? Monsieur le Maire, ce n'est pas parce qu'on change la couleur de l'emballage que le cadeau (empoisonné ?) est différent.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Mon intervention sur le vote du budget primitif 2011.

« Monsieur le Maire,

Lors du Débat d'Orientation Budgétaire, nous nous étions félicités de la progression de l’autofinancement de ville. Mais à y regarder d’un peu plus près, celui est finalement bien moins flamboyant. Car en comparant les premiers tableaux des pages 7 et 8 du document qui nous a été communiqué, l’autofinancement communal réel, en termes d’affichage, ressort à 107 000 €. Ce qui, sur un peu plus de 31 000 000 € de budget, représente moins de 0,35%. Dans la même veine, votre budget est construit avec un report de résultat 2010 qui s’est conjoncturellement et artificiellement accru grâce à une rentrée financière de 1 000 000 € de la CAF et des produits de ventes de biens communaux.

Au chapitre 22, la ligne « dépenses imprévues » explose également à 400 000 €, l’an dernier, cette même ligne se situait aux environs de 200 000 €. A quoi peut-on donc s’attendre pour que cette ligne, même si elle porte l’intitulé de dépenses IMPREVUES, enfle de 100%, soit près de 1,5 point de fiscalité ?

Vous avez également prévenu tous les lambersartois de l’augmentation du budget du Centre Communal d'Action Sociale. Là encore, si facialement on ne peut que constater cette augmentation, celle-ci est en fait consommée en très grande partie par l’augmentation des besoins du secteur petite enfance via les obligations de la PSU. Par choix politique, vous aviez décidé en son temps d’intégrer la petite enfance dans le budget du CCAS, il serait maintenant bienvenu de l’en ressortir afin de garder au CCAS sa vocation purement sociale. A voir les discussions que nous pouvons avoir entre administrateurs du CCAS lors des CA, je ne suis pas le seul à le penser, ni en terme de gestion, ni en terme de visibilité de pilotage et d’action. Et qui mieux que votre Directeur peut résumer la situation du CCAS quand il déclare ne pas avoir un centime de plus pour essayer de faire au moins aussi bien.
Petit détail encore, enfin si je peux me permettre cette dénomination, le budget du pôle handicap dans celui du CCAS s’élèverait cette année à 7600 €, et oui chers collègues, 7600 € pour travailler pendant un an. Faut-il en sourire ou se demander qu’elle est la place du handicap dans les actions publiques de notre commune ? Et puis, puisque nous sommes dans le domaine du handicap, il faut noter que cette année encore, la ville va préférer payer une amende plutôt que de répondre favorablement aux dossiers de candidatures de personnes en situation de handicap qui lui sont adressés à chaque ouverture ou vacance de poste.
Nous vous avons déjà de nombreuses fois questionné quant au fonctionnement et au montant de la subvention accordée à l’AGEMLAM. Et malgré ces nombreuses interrogations, nous n’avons toujours aucune visibilité correcte sur cette association et les 304 000 € que nous allons leur accorder. Nous savons car vous nous l’avez dit que le nombre d’élève est en baisse (environ 40), que la part des cours collectifs par rapport aux cours particuliers augmente, que la trésorerie est saine. Et pourtant, en commission des finances, vous proposiez initialement d’augmenter encore cette subvention de 20 000 € ! Alors que les indicateurs, aussi minimes soient-ils, que nous pouvons avoir, permettraient à qualité de service égale, de la diminuer.

Et puis, au chapitre de la masse salariale, même si nous ne pouvons contester l’augmentation de 2,55% due au Glissement Vieillesse Technicité, nous nous interrogeons toujours sur le nombre de Directeurs présents à la mairie et aux avantages, parfois injustifiés (voiture de fonction pour un poste sédentaire) qui se rattachent à leur poste. Ici de substantielles économies pourraient être réalisées, n’est-ce pas Monsieur l’Adjoint aux Finances ?

Pour finir, et j’ai gardé le meilleur pour la fin, nous voudrions revenir sur la réunion concernant le projet ANRU que nous vous avions demandé en décembre et qui a finalement eu lieu le 6 avril, en étant prévenu de sa tenue le samedi précédent à 12h16… Réunion ou plutôt simulacre de réunion où nous avons eu droit la projection du même power point que celui que nous avions tous pu voir en Conseil Municipal. Et au moment de découvrir la partie financière demandée, surprise, pas une ligne, pas un chiffre. M. CAUDRON se contentant d’un simple « vous avez les Autorisations de Programme ».

Je vous rappelle ma question du 10 décembre qui pourtant me semblait claire dans son intitulé :
« En 2008, à la demande de notre collègue Nicolas BOUCHE, l’Adjoint aux finances et le Directeur Général des Services avaient organisé une réunion d’information des élus sur le projet de rénovation urbaine du Pacot-Vandracq, son planning et son calendrier financier. Serait-il possible d’organiser à nouveau cette réunion afin d’obtenir un point financier à jour et des projections à trois ans ? »

Mieux encore, quand Mme DUPONT s’est inquiétée d’un glissement desdites AP entre décembre 2010 et mars 2011 de 450 000 €, ni votre Adjoint aux Finances ni votre DGS, ni aucun des interlocuteurs présents en charge du dossier n’ont été en mesure de nous répondre. Pour finir avec le dossier ANRU, une subvention CAF d’un montant de 100 000 € ne sera finalement que de 20 000 €. Sera-ce la seule à subir une coupe sombre, et quand bien même, comment envisagez-vous de financer ce ou ces écarts de recettes ?


En conclusion, même si ce budget semble être en apparence un édifice solide, ou même « techniquement acceptable », mais comment pourrait-il en être autrement, ses fondations apparaissent pour le moins fragiles. La zone d’ombre de 650 000 € ajoutée aux améliorations à apporter à l’utilisation de certaines lignes fait que nous voterons contre ce budget et, logiquement, contre les taux d’imposition qui en découlent.

Merci de votre attention. »

Et maintenant, que vais-je faire ?

Avec l'annonce officielle hier soir de la séparation entre Jean-Louis BORLOO et l'UMP, c'est surement la question que doit se poser le Maire de Lambersart. Lassée par une droitisation à outrance et un flirt appuyé avec l’extrême-droite, la sensibilité radicale du parti majoritaire a donc décidé de reprendre son indépendance de parole et d'action.

Alors, après s'être déclaré humaniste, centriste, borlooiste au plus haut point, sarkozyste dans la foulée, tenant du ni-ni pro FN et se refaisant une virginité droit de l'hommiste avec l'opération Florence CASSEZ "cause nationale" (qui au passage mérité bien mieux que cette manipulation médiatique. Le registre de soutien est toujours à la disposition des Lambersartois en Mairie), quelle attitude va donc adopter notre Maire dont on n'arrive plus à discerner aujourd'hui la couleur et le positionnement politique ?

Ceux qui s'intéressent, même un minimum, à la politique vont comme moi scruter les prochaines déclarations du numéro 2 de l'UMP. Cette année, la girouette a déjà été bien graissée, il n'y a plus qu'à lever la tête et voir où elle va s'orienter. Car là, c'est un vrai problème stratégique qui se pose à notre édile dans la perspective de 2012. Quel cheval jouer : Sarko ou Borloo ? Le "baobab" va être soumis à l'épreuve du vent.

De biens beaux jours nous attendent.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Demain, c'est le second tour des cantonales 2011.

Même consigne que la semaine dernière, avec un peu plus de conscience politique et citoyenne s'il vous plait. Partout où vous le pouvez (et même le devez), VOTEZ ! Votez pour les valeurs de la République et contre leur déni.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Cantonales 2011, acte 1.

Après ce premier tour des élections cantonales, plusieurs réflexions me viennent à l'esprit.

Tout d'abord un amer constat. D'un côté de la Méditerranée, les peuples se battent pour leurs droits fondamentaux, et de notre côté,on les ignore. Le droit de vote est aussi un devoir, l'ignorer n'arrange rien. Mesdames et messieurs les abstentionnistes, même sans vous, il y aura un vainqueur et sa politique sera appliquée. Mais là, peut-être nous verrons vous défiler dans les rues pour fustiger une politique que vous aurez laissé s'installer.

Deuxièmement, j'entends depuis deux jours les médias nous parler de "poussée" du Front National. Là aussi, il faut regarder les choses d'un peu plus près et aller au delà des pourcentages. La vérité est qu'entre les élections de 2004 et celles de dimanche, le FN a présenté des candidats dans plus du double de cantons et a perdu 100 000 voix ! Alors parlons de poussée négative, ce sera plus proche de la vérité.

Enfin, dimanche soir, j'ai vu notre Député-Maire venir à la télévision nous faire la leçon d'un UMP vainqueur et d'un PS peu fringuant. Curieuse façon d'analyser les résultats. Plus scandaleux, celui qui nous vante à longueur d'intervention son humanisme et son centrisme grand tain nous a gratifié d'un manque de réflexion qui lui devient coutumier en justifiant son refus d'un front républicain anti-FN par la position du PS et de sa 1ère Secrétaire. Le sarkozysme d'opportunité a dû passer par là. Non seulement j'avais déjà conseillé au numéro 2 de l'UMP de passer chez son ophtalmologiste, je peux aujourd'hui ajouter un détour par l'ORL. Oser dire que le PS n'appelle pas à faire barrage au FN relève de la bassesse la plus extrême. Que notre Député-Maire tente plutôt de nous expliquer le réelle position de l'UMP sur le sujet plutôt que de mentir aux électeurs.

Non, le Front National ne respecte pas les valeurs de la République, non, son changement de Président ne change en rien son discours haineux et ses relents racistes, non, ses idées ne feront jamais avancer le pays, non, il n'est pas en mesure de gouverner quoi que se soit. Les expériences malheureuses d'un FN gérant des mairies en sont le meilleur exemple.


Alors, le 27 mars, chacun aura une deuxième chance d'agir dans l'intérêt du pays en allant voter pour le candidat républicain de son choix. La démocratie vaut bien mieux que le mépris que nous lui avons collectivement affiché dimanche dernier.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Le 20 mars 2011, c'est le 1er tour des élections cantonales.

Alors, un seul mot d'ordre, VOTEZ (pour les candidats présentés par le Parti Socialiste de préférence) !

Le département, c'est les collèges, les ainés, la politique sociale et les routes, chacun peut trouver un intérêt à se mobiliser pour ce vote.

Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Interlude.

A force de Ministres de l'Intérieur incontrôlés, les Français ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux.

D'après Claude Guéant sur une musique de Jean-Marie le Pen.

Mon article dans le prochain magazine municipal.

Ce numéro du magazine municipal coïncide avec la moitié du mandat en cours. Depuis trois ans, pas de surprise, l’équipe majoritaire suit sa feuille de route à la ligne près. Et même certains dossiers provoquent réaction et incompréhension des lambersartois, la remise en question du dogme n’est pas d’actualité.

Le grand chantier du mandat reste la rénovation du Pacot-Vandracq, qui provoque encore des grincements de dents des habitants du quartier tant la concertation mise en avant par le Maire est contestée. Concernant ce dossier, nous sommes toujours en attente de la réunion demandée lors du conseil municipal de décembre visant à informer les élus de l’état précis d’avancement du projet, et surtout de son financement. Car un dérapage dans cette opération, et c’est tout l’équilibre financier de la commune qui est en danger. Sur l’enveloppe globale de financement, alors que nous avons toujours entendu que la ville finançait à hauteur de 7 millions d’euros ce projet (10% du total), lors du début du « grignotage » de l’immeuble Jonquilles, le Maire a parlé de 10 millions d’euros. J’espère qu’il s’agit là d’une simple erreur, dans le cas contraire, où trouver les 3 millions manquants ?

Mi-mars devrait également voir le vote du budget communal. Mais cette année, l'Etat ayant été incapable de donner dans les temps l’augmentation des bases d’imposition applicables à toutes les communes (+2%), nous ne connaîtrons le budget concocté par la majorité que mi-avril ! Lors du débat d’orientation budgétaire, nous avons le plaisir cette année de saluer l’effort en cours sur la réduction des frais généraux. Comme quoi l’opposition, et je cite monsieur le Maire, « n’est pas que prompte à la création de nouvelles dépenses », elle sait aussi mettre la majorité sur la voie de l’économie. Rendez-vous dans quelques mois lors du rendu de l’étude faite par le cabinet Achatitude, et si tous les leviers d’économie ont bien été explorés.

Alors cette année ne verra pas une progression des budgets alloués aux différents services municipaux, mais au mieux une stagnation quand l’heure ne sera pas à la contrainte. Il est pourtant un budget que j’aurais souhaité voir progresser cette année, celui du Centre Communal d'Action Sociale. La précarisation du travail est plus que jamais d’actualité, et les moins favorisés d’entre nous sont toujours plus touchés par la dureté de la vie. Malheureusement, ce vœu ne sera pas exhaussé, car l’augmentation de la subvention ville au CCAS ne sert qu’à financer la politique petite enfance, dont on peut se poser la question de la présence dans un budget d’action sociale. Bref, action municipale certes, mais va-t-elle dans le bon sens ?


Bien cordialement.
Jérôme ROUSSEL

De la révolution ... musicale.

Aujourd'hui, je vous propose de découvrir un petit morceau musical qui, je trouve, illustre parfaitement l'actualité du moment. Actualité internationale, nationale et pourquoi locale par certaines paroles. Actualité d'aujourd'hui et peut-être de demain. Alors, même si je n'ai pas l'habitude de vous proposer des sursauts musicaux, profitez de celui-ci, et méditons en les paroles.

Cliquez sur le titre de l'article ou sur le lien ci-dessous pour accéder au morceau.

http://www.youtube.com/watch?v=mnQLmnmoO48


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Débat d'Orientation Budgétaire 2011.

Vous trouverez ci-après mon intervention en Débat d'Orientation Budgétaire 2011 qui a eu lieu lors du dernier Conseil Municipal.

"1. Contexte international et national

Après une terrible année 2009, l’activité mondiale s’est redressée en 2010, malgré les nouveaux séismes économiques que nous avons connus, en particulier en Europe avec les crises économiques de la Grèce et de l’Espagne.

Si les chiffres de l’INSEE nous montrent une très légère progression de l’emploi salarié en France dans les principaux secteurs marchands à + 0,7%, l’étude plus détaillée de ces données nous montre que si progression il y a, elle est essentiellement due au recours à l’intérim de nos entreprises (+ 21 %). Emploi qui progresse certes, mais dans la précarité. Ni le gouvernement, ni les entreprises n’ayant de visibilité et d’analyse assez précises pour relancer durablement la machine.


2. Lambersart

Comme l’an dernier, pas grand-chose à attendre des dotations de l’Etat et des collectivités territoriales qui diminuent de près de 1%, nos produits d’impôts progressant eux de 2% grâce à l’effet bases.

Point positif, notre autofinancement net qui rebondit à 8,21% après sa chute dramatique de 2009. Malgré cela, notre marge de manœuvre reste toujours mince compte tenu de notre toujours nécessaire programme d’investissement, en particulier sur le quartier du Pacot-Vandracq dont les échéances approchent à grands pas. (Je rappelle ici que nous sommes toujours demandeurs de la réunion dont nous vous avions fait la demande au dernier Conseil).

Ce rebond de notre autofinancement net et la poursuite de notre programme d’investissement répond en partie à un des vœux que nous avions formulé l’an dernier lors du DOB 2010.

Nous avons le plaisir cette année de saluer l’effort en cours sur la maîtrise et même la réduction des charges à caractère général, les désormais célèbres chapitres 11 et 65. Comme quoi l’opposition, et je vous cite monsieur le Maire dans le dernier numéro du magazine municipal, « n’est pas que prompte à la création de nouvelles dépenses », elle sait aussi vous mettre sur la voie de l’économie. Rendez-vous dans quelques mois lors du rendu de l’étude faite par le cabinet Achatitude.

Alors certes cette année ne verra surement pas une progression des budgets alloués aux différents services municipaux, mais tout au mieux une sage stagnation quand l’heure ne sera pas encore à la contrainte. Il est pourtant un budget que nous souhaitons voir progresser cette année, c’est celui du CCAS. Comme je l’ai indiqué dans mon introduction, la précarisation du travail est plus que jamais d’actualité, et les moins favorisés d’entre nous sont toujours plus touché par la dureté de la vie.

Sur notre commune, deux associations phares de l’accompagnement des plus vulnérables ont vu leurs inscriptions fortement progresser fin 2010 : les Restos du cœur avec + 16% et le Secours Populaire avec + 40%. Comment ne pas être interpellés par ces chiffres qui ne sont que le reflet de l’augmentation des besoins sociaux que les équipes du Centre Communal d'Action Sociale auront à gérer dans les mois à venir.

Alors, si une augmentation globale et significative du montant de la subvention du CCAS n’est pas envisageable cette année, faisons en sorte qu’à l’intérieur de l’enveloppe, les moyens financiers soient concentrés vers ceux qui souffrent.
Et au-delà de cet exemple précis, et après avoir effectué le travail au combien nécessaire de réduction des charges, je vous propose de travailler à la juste utilisation des ressources dans chaque service afin d’en optimiser le service rendu à la population. Vous pouvez compter sur les élus du groupe socialiste pour vous faire, dès que cela sera possible, des propositions en ce sens."


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Rétablissons une vérité.

Depuis quelques jours, et notamment lors de la cérémonie des grands vœux, le Maire de Lambersart, jamais à court d'un peu de populisme et de démagogie ces derniers temps, porte un avis quelque peu erroné sur la reprise des travaux avenue du Maréchal Leclerc.

En effet, si chacun doit se réjouir de la reprise du chantier, attribuer son retard à la seule communauté urbaine et à sa Présidente relève de la déformation de la vérité, pour ne pas dire plus. Rétablissons donc la vérité. Lors de l'attribution des lots de l'appel d'offres, un entreprise belge, non retenue, a décidé de manifester on mécontentement en induisant un recours pour annuler cette décision. Les délais étant ce qu'ils sont, le temps d'instruire le recours, de relancer l'appel d'offres, de réceptionner les dossiers, d'analyser les offres et de délibérer à nouveau, le temps s'est effectivement écoulé.

Mais point de faute de tel ou tel, de volonté de nuire au pauvre Maire de Lambersart. Non, de simples délais administratifs, légaux. Alors, si notre Maire, par ailleurs Député, souhaite réformer les procédures publiques, il en a la possibilité, qu'il dépose ses propositions sur le bureau du Président de la République qui ne manquera pas de les examiner avec la plus grande attention...

A croire qu'en cette année pré-électorale, la petitesse des attaques va être un leitmotiv à l'UMP.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Mon article dans le prochain magazine municipal.

En ce début d’année, je souhaite tout d’bord vous présenter à toutes et à tous mes vœux les plus sincères. Que 2011 vous apporte toute satisfaction, tant sur le plan personnel que professionnel. 2010 aura vu les grands chantiers de notre communes avancer, la rénovation du Pacot-Vandracq, le bassin tampon Guy Lefort, et d’autres ralentir comme le nouvel aménagement de l’avenue du maréchal Leclerc, la faute à un recours induit par une entreprise belge non retenue pour effectuer les travaux par Lille Métropole Communauté Urbaine (être bon perdant, c’est aussi la règle du jeu).

Alors que notre Maire, et encore récemment Ministre, continue à se féliciter du cap donné à notre société par l’UMP, il faut savoir que nos concitoyens les plus démunis vont encore souffrir en 2011. Dans notre commune, les Restaurants du cœur ont enregistré une progression des inscriptions de plus de 16% en décembre dernier. Le Secours Populaire a lui vu ses bénéficiaires augmenter de 40%. Fragilisé par le récent incendie de leur dépôt départemental, l’association a déjà reçu le soutien financier du Département du Nord et des grandes communes métropolitaines, Lambersart ne devrait pas (normalement) tarder à les imiter.

Face à cette augmentation de la précarité sur le territoire lambersartois, j’espère que la majorité municipale aura anticipé les besoins sociaux qui ne manqueront pas de croître dans le calcul de la subvention accordée au Centre Communal d’Action Sociale, sous peine de devoir encore réajuster en urgence celle-ci en fin d’année comme cela a été le cas en décembre dernier.

En guise de conclusion et d’ouverture sur l’année qui commence, je vous livre cette citation de Gandhi : « Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde. »

Bonne année à tous.

Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

L'opportuniste.

En ce début d'année,je ne résiste pas au plaisir de vous livrer un article paru sur le site www.dailynord.fr, un hommage à la fidélité des convictions et à l'éthique personnelle.

" Ils ont marqué 2010: Marc-Philippe Daubresse, le fidèle opportuniste.

Et voilà. Depuis quelques semaines, Marc-Philippe Daubresse n’est plus ministre. Dommage lui qui rêvait tant d’un maroquin. Seulement, voilà, il a préféré reprendre son indépendance. Et suivre Jean-Louis Borloo, tel un fidèle parmi les fidèles. Tout en chipant la place de Thierry Lazaro pour la présidence de l’UMP Nord et s’installant en numéro 2 de l’UMP nationale. Contradictoire ? Non, ma chère madame. Marc-Philippe est comme ça. Fidèle opportuniste. On n’a eu besoin que de l’année 2010 pour s’en convaincre.

C‘est fou ce qu’on apprend en pianotant sur le web. Tenez, en cherchant des infos sur Marc-Philippe Daubresse, vous aurez une chance de tomber sur un drôle de site : Astrothème. Où l’on reprend les thèmes astraux de nos personnalités publiques. Extraits (l’intégralité par là) concernant le député-maire de Lambersart : « C’est le chemin du voyage, du dépassement de soi. Vous savez vous remettre en question, élargir votre horizon et, guidé par une soif d’achèvement, vous cultivez le sens du sacré et du sacrifice. La vie vous apprend à repousser sans cesse les limites de votre ego. »

ACTE 1 : LA FLATTERIE SARKOZYSTE

Ça nous donnerait presque envie de croire à l’astrologie et à la numérologie. Parce qu’il faut bien l’avouer, Marc-Philippe Daubresse est un as de la remise en question, de l’élargissement d’horizon. De quoi repousser les limites de son ego justement. Vous ne nous croyez pas ? Reprenons 2010 qui se termine. Grande année pour le Lambersartois : nommé ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives en mars lors de l’ex-précédent remaniement. Pour quelqu’un qui attendait le maroquin depuis si longtemps après des postes de sous-ministres disent ses détracteurs (au Logement sous Raffarin), c’est une petite consécration. Mais voilà, Marc-Philippe le savait : « Nicolas Sarkozy me l’avait promis », confiait-il sûr de lui à l’époque en disant qu’il était là parce qu’il est Daubresse, centriste et sarkozyste. De l’art de ne fâcher personne et qu’importe si le poste n’est pas très exposé.

D’ailleurs, la Twittosphère s’amuse même du bonhomme : « Les apéros Facebook ont un mérite : on sait maintenant qu’il existe en France un ministre de la Jeunesse, Marc-Philippe Daubresse. » Ça n’aura pas duré bien longtemps. En novembre, le député-maire de Lambersart est débarqué avec ses comparses nordistes Valérie Létard et Jean-Louis Borloo. Et ce n’est pas faute d’avoir flatté la Présidence. En assassinant Villepin par exemple : « »C’est dans une posture totalement politicienne, mélange d’opportunisme et de démagogie, que s’est enfermé Dominique de Villepin à l’occasion du lancement de son parti » (dans le Nouvel Obs). Tout en cirant les pompes de Sarkozy en beauté comme dans cette interview à France Soir : « Nous sommes aujourd’hui dans la situation des marins qui, dans le brouillard, entouraient Christophe Colomb avant qu’il ne découvre l’Amérique !… Ces moments-là sont durs. Si on veut éviter que l’équipage se décourage, il faut lui décrire le Nouveau Monde qu’il va atteindre, et lui rappeler qu’il y a à la barre du pays un homme qui connaît le cap, est volontaire et voit juste. » Une tirade magnifique qui donne la chair de poule…

ACTE 2 : LA FLATTERIE BORLOOESQUE

Mais voilà, les temps changent. Et en septembre, entre deux allers-retours dans sa région en tant que ministre (voir Daubresse, l’homme du vendredi), Marc-Philippe espérait rester un peu à Paris (il avait même rendu sa voiture de fonction lambersartoise, c’est dire : Daubresse : solidarité commence par Lambersart). D’autant que Jean-Louis, son fidèle ami, devait, lui, devenir Premier ministre selon les médias. Alors du coup, en même temps qu’il flattait Sarkozy, Daubresse flattait Borloo, notait-on également dans ses colonnes (Daubresse activement solidaire avec Borloo). Borloo, cet animateur, Borloo, cet homme qui « incarne la suite du film », Borloo « en bon avant-centre », l’ancien chasseur de tête connaît son affaire et se dépense sans compter pour son ami intime. Pas de pot, François Fillon a bien joué le coup et c’est finalement le Sarthois qui est resté à la tête du gouvernement. Exit Borloo et exit Daubresse. Déçu ? Même pas. Le Lambersartois a fait ses cartons en un quart d’heure (fichtre, il devait en avoir des dossiers !) et ça ne lui fait pas grand chose de quitter le gouvernement. Et le voilà qui confie même que c’est lui qui l’a décidé : « Il (Jean-Louis Borloo) m’a demandé mon avis, je lui ai dit que je serai solidaire de sa décision et que je ne participerai pas non plus à la nouvelle équipe » (La Voix du Nord). Parce qu’il y avait une place pour lui ? Ça, forcément,on ne le saura jamais, vu qu’on n’est pas dans les petits papiers de l’Elysée…

ACTE 3 : LA FLATTERIE UMPISTE

On pensait alors que l’ex-ingénieur prendrait un peu plus ses distances avec l’UMP, à l’instar de son « ami » Borloo, désormais député apparenté. Un peu quand même ? Que nenni. Car dans la foulée se profilait l’affrontement Daubresse-Lazaro à la tête de la Présidence de l’UMP Nord. Victoire de Daubresse par KO. Marrant pour quelqu’un qui n’est plus trop en phase avec le parti. Mais ce n’est pas tout : car Daubresse s’est aussi offert un nouveau strapontin. Numéro 2 de l’UMP au niveau national auprès de Jean-François Copé. De l’art de bien se replacer et bien mieux que ministre d’ailleurs. Si, si, c’est encore lui qui le dit : « Être numéro deux du parti, c’est mieux que d’être numéro quinze ou vingt du gouvernement. » Mais attention, ce qu’on ne vous a pas dit, c’est que Daubresse est avant tout un homme de parole. Au point que ça lui « joue des tours d’être trop fidèle », confiait-il à 20 Minutes dernièrement. Avec tout le monde, telle une girouette comme cette année, ça doit être compliqué en effet."


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Bonne année à tous !

Le grand livre de 2010 est maintenant refermé, celui de 2011 s'ouvre à peine que déjà les questions sur la tendance de cette années se posent. Si 2010 n'a toujours pas vu la fin de la crise économique et financière qui touche notre pays et le monde, faisons fi des signes peu encourageant que nous envoie l'actualité et espérons en l'avenir.

Je souhaite que 2011 vous apporte à tous le bonheur dans votre vie personnelle et le succès dans votre vie professionnelle.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL